est le récit émouvant d’Azam adolescente dans le Téhéran des années 1960, avant l’arrivée des mollahs … de ce temps là où les femmes dansaient encore en minijupe …

La narratrice rapporte des souvenirs vibrants d’une enfance sucrée et amère aux parfums de thés chai, déclinés en 15 chapitres tragi-comiques où se mêlent, autour d’une famille unie, à l’image d’anciennes valeurs persanes, des histoires d’infortune, de joie, de bonté et de courage.
Ce récit, un peu didactique, illustre avec profondeur une enfance bercée de valeurs de solidarité héritées d’anciennes croyances perses du Zoroastrisme que le monde actuel gagnerait peut-être à revisiter.
C’est un texte aux parfums de l’ancienne Perse qui donne envie de copier la jeune héroïne et d’inviter les siens, ses amis, ses voisins à partager, à l’ombre de grands arbres centenaires et rafraîchissants, de délicieux mets raffinés aux épices colorées et entêtantes.
Un premier romain plein de sincérité qui mérite d’être connu ! A déguster autour d’un chai sucré !