Peut-être ce qui m’a le plus touché dans ce roman est cette forme de sidération du personnage principal face à l’être aimé. Une sidération qui se mue en impuissance douloureuse.
C’est l’histoire très vraisemblable d’un homme aux prises avec un amour sincère et un désir tout charnel d’elle. Et voilà ce désir terriblement humain forcé de se contenir, forcé d’être silencieux de peur de blesser, de peur d’être quitté. Mais comment faire alors quand on aime et qu’on est un homme ? Faut-il sacrifier ses pulsions sur l’autel du grand amour ?
La vie est compliquée, les femmes, les hommes tout autant et si seulement celle qu’il désire possédait les vertus de l’autre, celle qu’il aime moins ou différemment ?
Mais l’amour a une nouvelle fois injustement frappé, même le plus costaud. Tout est affaire de vision peut-être. Mais que voulez-vous quand on aime, c’est ainsi, une illusion d’optique.